Background de l'alliance

Ils étaient venus d’horizons différents, par des chemins différents, mais avaient tous convergé en ce lieu, mûs par un même élan, attirés par un même appel, la même soif de Liberté. La Cité Eternelle était la proie des esclavagistes et des oligarques, nombre de gladiateurs succombaient, contraints et forcés, dans l’indifférence la plus totale, mais cela allait changer.


Membres de différentes Alliances ordinaires, ceux qui allaient devenir les Venator Lanista écumaient les arènes, à la recherche de gloire, de sang et d’argent, menant leurs gladiateurs dans des combats parfois désespérés, les envoyant à la mort sans autre but que leur enrichissement personnel. Jusqu’au jour où la nausée les pris, trop de sang versé sans raison, trop de vide dans leur existence. Ils parcoururent alors tous, à des moments différents, les ruelles de la Cité Eternelle, cherchant un but à leur existence. Mais jamais ils ne le trouvèrent, ce fut lui, qui les trouva.

Azrane Ji’Korieth, la reptant, Meskanièle, la barbare, Venatoria, la fille des arènes, Rizzen Do’Hurt, l’elfe noir, GotikNMS, le ninja, Baalbérith, l’elfe, Hida Yakamo, le samouraï devenu Oni et Don Tirièl « Tipunk » Alvarez de Punkatoria, le noble maudit s’étaient retrouvés chez les Akatsuky et c’est au sein de cette alliance que la nausée les pris. C’est au sein de cette alliance qu’errant, cherchant vainement ce qu’il leur faudrait faire pour laver toute la crasse dont ils étaient couverts, pour se débarrasser de la tenace odeur du sang inutilement versé, pour rendre la vie à leurs yeux, devenus morts et secs à force de cruauté gratuite et d’égoïsme cupide, ils furent trouvés par celui qui se faisait appeler Sous Commandant Ernesto Guevara. C’était un homme étrange, qui se prétendait meneur de l’armée de libération des peuples, une armée qui n’existait que dans son esprit, qui n’avait encore jamais foulé la Terre, qui n’avait fait coulé nul sang, mais cela changerait, il en était persuadé. Bien qu’il eut l’air d’un illuminé, les Maîtres d’Armes ne purent que boire ses paroles enflammées qui les troublaient et réveillaient en eux un sentiment qu’ils ne pouvaient définir, pour l’avoir oublié depuis bien longtemps, l’espoir. Il leur parla de choses étranges, de Liberté, de Justice mais ils ne comprirent pas tout de suite. Il leur parla de John Doe, un jeune humain menant son peuple à la révolte contre la tyrannie, dans un royaume proche de la Cité Eternelle, dont la cause avait désespérément besoin d’aide, et tous, ils regagnèrent leurs quartiers, ils avaient besoin de temps pour digérer tout cela, pour mettre des noms sur les émotions nouvelles qu’avaient fait naître en eux les paroles de cet homme. Ils finirent par comprendre que cet homme leur avait offert ce qu’ils avaient toujours cherché, sans toujours en avoir été conscients, une juste cause à défendre, une raison de verser le sang, celui des autres, oui, mais le leur aussi. Ils convoquèrent leurs gladiateurs, leurs répétèrent les paroles du Sous Commandant, et, tandis qu’ils les prononçaient, ils crurent sentir leur âme grandir en eux, s’étirer jusqu’à briser la gangue sombre qui l’avait emprisonnée toutes ces années, leurs voix gagnèrent en force et en conviction. Ils terminèrent leur exposé en prenant une arme à la main et en déclarant que ceux de leurs gladiateurs qui souhaitaient les suivre seraient les bienvenu et que les autres étaient libres de s’en aller, qu’ils leur verseraient un pécule dont ils pourraient se servir pour recommencer leur vie, loin des combats et du sang. Ils avertirent que ceux qui souhaiteraient les accompagner souffriraient beaucoup, sans certitude de parvenir à leurs fins, qu’ils mourraient peut-être pour rien. Le temps paru suspendu pendant quelques secondes, puis, d’une même voix, tous les gladiateurs répondirent qu’ils les accompagneraient, qu’ils ne mourraient pas pour rien, qu’ils mourraient pour l’espoir de la Liberté, pour eux, et pour les autres. Alors, les Akatsuky partirent pour Gandahar, offrir leurs vies à son peuple.

Ils furent en charge de la défense d’une cité franche, aux côtés de la Confédération Anarchiste des Gladiateurs et des fous de la dOOm_dOOm Team. Lorsque cette cité fut prise d’assaut par les Bâtisseurs d’Espoir et leurs sbires, les Terrain est en pente et les Sohibones du Prince Noir, ils firent front. Leurs adversaires étaient plus puissants, mais les défenseurs savaient pourquoi ils se battaient et pourquoi ils mouraient. Ils ne cédèrent pas un pouce de terrain, faisant rempart de leurs corps entre la sauvagerie des assaillants et le peuple libre de Gandahar, deux fois ils les repoussèrent, les cadavres des deux camps s’amoncelant aux pieds des murs de la cité. Quand une dernière fois, les agresseurs refluèrent, les défenseurs morts reçurent de la population des funérailles dignes des héros légendaires et les têtes de leurs ennemis furent fichées sur des pieux, aux portes de la cité, afin que chacun sache que la Liberté n’était pas qu’un mot. En voyant les étincelles dans les yeux des Gandaharis, les Akatsuky surent qu’ils avaient enfin une cause juste à défendre, une raison de vivre et de mourir et lorsque les habitants de cette cité, qui fut rebaptisée Libertad, les invitèrent à rester, ils acceptèrent à condition de pouvoir aider la communauté à prospérer et d’être traités comme tout un chacun.

La nouvelle de leur victoire parvint jusqu’aux Arènes Eternelles, et d’autres les rejoignirent, d’abord Ptitpat 1er et François 1er ; avec eux, ils dissolurent les Akatsuky, laissant les Maîtres d’Armes qui n’avaient pas souhaité embrasser leur cause à leur morne existence et formèrent les Venator Lanista pour combattre la tyrannie sous toutes ses formes et apporter la liberté à chacun. D’autres alors, les rejoignirent Kykyo, le samouraï, Lamentation et, bien sûr, le Sous Commandant Ernesto Guevara.

D’autres les rejoindront peut être, mais quoi qu’il en soit, ils avaient dorénavant un but, une famille, une mission, et rien ne les en détournerait. Le jour de la chute des puissants était proche.

Liberté, j’écris ton nom.

(Tipunk)

Toutes les organisations qui se veulent efficaces doivent avoir 2 visages, un public et 1 caché ; il en va ainsi pour l’alliance Venator Lanista.

La face publique de notre alliance est là pour faire entendre nos idéaux à travers les arènes éternelles et pour montrer notre détermination à tous. C’est pourquoi, avec l’aide des gladiateurs qui ont choisit de nous suivre, qui croient en nous et en la liberté, nous parcourons encore les arènes. Pour faire entendre notre voix là où sont rassemblés les esclaves, là où nait le pire sentiment humain, le désespoir, et ainsi redonner un sens à la vie de ceux qui n’ont plus rien et leur redonner courage et espoir en l’avenir, en leur destin.
En plus des gladiateurs, nous essayons de raisonner les Maîtres d’Armes, nous leur demandons de libérer leurs gladiateurs plutôt que de les jeter aux lions comme de vulgaires morceaux de viande. Nous déversons des tracts partout dans les rues de la cité pour informer les habitants, les gladiateurs et les Maîtres d'Armes de nos ambitions, de nos projets, de nos réussites et, surtout, des échecs et du recul des esclavagistes.

Mais certains MA ne veulent pas entendre raison, c’est là que la face cachée intervient. Pour punir ceux qui voient leurs gladiateurs comme des choses et non comme des êtres vivants, nous nous en prenons à leur renommée en diffusant de fausses informations à leur sujet, nous nous servons des politiciens pour leur nuire, nous les montons contre d’autres esclavagistes pour qu’ils s’entre-tuent. Et, si cela ne leur suffit pas, nous sommes prêts à utiliser des méthodes plus radicales qui, au lieu de chercher à modifier leur comportement, cherchent à modifier leurs capacités physiques. Nous sommes prêt à prendre les gladiateurs fidèlent à leur maître en otage, les forçant à se rendre et à poser genou à terre ; nous pouvons prendre le contrôle de la demeure des MA et y inviter les plus démunis à venir prendre ce dont ils ont besoin, nous détruisons et brûlons tout ce qu'ils ont acquis en persécutant les autres et en les asservissant ; nous libérerons les êtres opprimés de leurs bourreaux par la force, en tuant les gardiens et détruisant les lieux de détention de nos frères et soeurs ; et, s'il le faut, nous sommes prêt à faire assassiner les plus refractaires et les plus influents de nos adversaires, voir à les enlever, les torturer pendant des jours pour les faires expier leur crimes avant de les achever sur la place public !
De plus, grâce à nos espions, nous nous tenons au courant de la plupart des faits et gestes de chacun, prêt à intervenir.
Nous sommes prêt à faire le sacrifice de nos vies pour ce en quoi nous croyons, car c'est notre raison de vivre !

Pour chaque cas, nous choisissons la méthode la plus adaptée. Certains d’entre nous préfèrent régler le maximum d’affaires pacifiquement, tandis que d’autres n’attendent qu’un ordre pour agir… différemment !

(Gotick)